Incisioni del traduttore n° #494
5 Gennaio 2020

Il processo di costruzione di una sola matita presume la decostruzione di un tronco; su larga scala, la cancellazione indelebile di un bosco.

Du coup ma peur secrète la plus profonde et effrayante me surprit au lit, et me voilà tout en sueur, le cœur secouant ma poitrine, les yeux grands ouverts, tremblant et recroquevillé, froid enfin, muet: ne plus arriver à l’exprimer. C’est bien cette quête éperdue du mot juste – pour ainsi dire – qui m’empêche, le plus clair de mon temps, de m’endormir.

Non è tanto la tigre mangiatrice di uomini (nascosta, in quel che resta del bosco) a farmi paura, bensì il cacciatore di tigri, assetato del suo sangue.


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